Le 2 mai 2022, Caroline Montrignac, Vice-Présidente de la FNMJI, a assisté à la restitution des travaux de la démarche CAP DROIT, à la Métropole Le Grand Lyon, sur « l’autonomie de vie comme droit humain ».
La démarche Capdroits anime une communauté mixte de recherche, constituée de scientifiques, des professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et judiciaire, mais aussi de personnes directement concernées par cette notion d’autonomie.
Parmi ces contributeurs, Benoît Eyraud, Sociologue, chercheur au Centre Max Weber – CNRS, maître de conférences à l’Université Lyon 2 (initiateur de la démarche), Isabel Miranda, Adhérente et membre du Conseil d'Administration de la FNMJI et Anne Caron Déglise, Avocate Générale à la Cour de cassation et membre du CCNE.
Ce dernier livret scientifique et citoyen invite à la poursuite d’un dialogue « visant à favoriser le respect des droits humains des personnes en situation de vulnérabilité et notamment leur autonomie de vie ». Il a été rédigé de manière collaborative avec les différents acteurs de la communauté mixte de recherche, puis discuté lors d’ateliers. Enfin, les travaux ont été restitués le 2 mai dernier à Lyon.
Ils seront également présentés au Conseil Economique, Social et Environnemental le 7 juin 2022 à Paris.
Ce livret comporte deux versions, une version dite « directe », en vert, avec des formulations en en FALC (Facile à Lire et à Comprendre) et une version plus nuancée, détaillée, en violet.
Il invite à réfléchir et à s’interroger sur certaines notions, comme par exemple :
« L’autonomie […] est une avancée pour les personnes qui ont lutté pour être reconnues comme autonomes. Mais en même temps, c’est parfois une injonction, une obligation. Alors, faut-il reconnaitre l’autonomie de vie comme un droit ? »
Le livret permet aussi d’envisager des cas concrets, par exemple :
« Nous pouvons avoir besoin d’aide pour faire des choses. Mais cela n’empêche pas de choisir. Par exemple, on peut avoir besoin d’aide pour s’habiller, mais tout de même choisir ses vêtements »
Sont ensuite exposées ensuite les difficultés (obstacles ou empêchements) à l’exercice d’une vie autonome.
Nous retrouvons à la page 58, cette formule qui résume l'esprit du livret:
« Dire que l’autonomie de vie est un droit humain peut permettre de changer les manières de considérer les personnes handicapées ou vulnérabilisées »
Enfin, certaines préconisations, nommées « perspectives » sont proposées en fin de document, avec trois thématiques : « Promouvoir les droits humains dans toutes les politiques publiques », « Accessibiliser les institutions », et « Promouvoir la recherche comme point d’appui d’instances d’expression et de dialogue ».
Ce livret fera l’objet d’un deuxième volet, avec pour objet les ressources supports du livret.
Cette démarche Capdroits avait déjà donné lieu à un premier manifeste « Toutes et tous vulnérables ! Toutes et tous capables ! », à consulter en cliquant ici.
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